Le LAB’HO Observatoire des hommes et des organisations, du Groupe ADECCO vient de faire paraître une étude réalisée par Tristan d’Avezac de Moran intitulée « Technologie ou capital humain Quelles compétences pour demain ? » qui répondait à un triple objectif :
- Étudier les phénomènes à l’œuvre ;
- Identifier les enjeux comme les opportunités qu’induisent les technologies ;
- Recenser les pistes d’actions pour que ces mutations, gages d’une meilleure compétitivité, soient aussi accompagnées d’un investissement massif dans le capital humain.
Le document vient questionner la façon dont les les organisations et entreprises (et tout particulièrement les PME) vont pouvoir accompagner leurs collaborateurs dans l’acquisition des compétences du 21e siècle, nécessaires pour s’adapter à un monde en mutation économique et technologique permanente, sous l’impact de la transformation numérique incluant le déploiement de la robotisation et de l’intelligence artificielle.
Il met en exergue trois enjeux :
Sommaire
La nécessité de sensibiliser et d’accompagner les entreprises
Si la robotisation, l’utilisation de l’intelligence artificielle sont porteurs d’un grand nombre d’opportunités de création de valeur et d’amélioration des conditions de travail, l’auteur fait le constat que l’impact des mutations technologiques est peu maîtrisé car peu connu notamment dans les TPE/PME et génère à juste titre des craintes chez les salariés.
Prendre en compte l’enjeu des disparités entre territoires
L’étude montre qu’à défaut d’une politique volontariste de la part de l’État et des régions, les petites et moyennes agglomérations sont négativement impactées par l’automatisation et la digitalisation de l’économie. Des clivages vont apparaître entre les bassins d’emplois et d’activités où les technologies digitales (et formations adéquates) seront largement adoptées et déployées et les zones géographiques en retard.
Le rôle clé de la gestion des compétences et de l’investissement dans le capital humain
Bien que les technologies conduisent à faire davantage appel aux soft skills (compétences comportementales), les compétences techniques restent essentielles. S’adapter et adopter les technologies digitale pose la question de l’évolution des formation initiales pour permettre aux jeunes de maîtriser les nouvelles technologies émergentes et d’entrer sur le marché de l’emploi grâce à ce bagage mais aussi de maintenir les compétences des salariés en activité grâce à la GPEC / un parcours professionnel intégrant les formations continues nécessaires.
Sources
- d’Avezac de Moran, T. (2018). Technologie ou capital humain Quelles compétences pour demain ? (LAB’HO Observatoire des hommes et des organisations). ADECCO. https://bit.ly/3uwHMdW