Repères | Pourquoi s’intéresser aux rebus et aux déchets ?

Un accroissement des rebus, des déchets ou l’apparition de nouveaux déchets, une surconsommation de consommables sont autant d’occasion de questionner les processus de fabrication / transformation, de logistique … situés en amont.

Optimiser la gestion des déchets et les réduire à la source

Les obligations de « Tri 5 flux » sont l’occasion pour les entreprises de faire un état des lieux de leur production de déchets afin d’en optimiser la d’optimiser la gestion, de réfléchir aux façons de les réduire et d’en valoriser certains par le recyclage. Le fait de remonter le processus de production, de comprendre l’origine des déchets contribue à la mise en place d’actions de réduction au final plus bénéfiques pour l’entreprise que de simplement effectuer le tri dans une logique de maîtrise des coûts. En procédant ainsi en en agissant à la source, l’entreprise s’attache à réduire le coût complet de ses déchets qui comprend les coûts de leur gestion, mais surtout ceux de génération, à savoir d’achat et de transformation des matières premières, des consommables et des emballages qui deviennent des déchets de productions.


Détecter les problèmes

Quantifier et analyser les déchets et rebus permet de remonter en amont et de faire le lien avec les problèmes de qualité, les atteintes à la santé des opérateurs et de questionner les process et les moyens mobilisés (hommes, machines, matières premières, consommables, organisation du travail, maintenance, nettoyage, gestion des déchets …).

Cela peut être révélateur de problèmes :

  • D’équipements défectueux : réglage inadéquat, usure, panne, utilisation de consommables et/ou matières premières inadaptés …
  • Des matières premières : caractéristiques différentes / défauts de qualité, ambiance physique inadaptée (température, hygrométrie …), changement de fournisseur et/ou une politique de réduction des coûts avec des achats de matières premières moins chères …
  • De l’organisation : défaut de moyens de manutention, procédures inadaptées, sous-effectif, cadence trop rapide / rythme de travail trop intense, défaut de maintenance préventive et/ou corrective, changement d’organisation du travail (nombre et compétences des opérateurs, nouvelle équipe, changement des horaires, travail de nuit … )
  • Des opérateurs : de difficultés pour réaliser le travail attendu (ponctuelles, récurrentes ou structurelles), de conditions de travail dégradées, de protections collectives et/ou individuelles inadaptées, de formations non réalisées ou incomplètes, de compétences non acquises, d’une dégradation de la santé et/ou des capacités (physiques, psychologiques et cognitives) …

Protéger les opérateurs et l’environnement

Les déchets dangereux pour l’environnement le sont aussi pour les opérateurs à tous les stades : en amont lors de leur fabrication, de l’usage (matières premières, solvants, produits de lavage, …), de la collecte, du stockage par l’entreprise utilisatrice, puis en aval lors de l’évacuation, du transport, du recyclage ou de la destruction par une société spécialisée.

Même si certains déchets ne sont pas concernés par ce décret, leur tri reste réglementé et obligatoire selon certains critères : c’est cas notamment des biodéchets, des DASRI ou encore des D3E Déchets d’équipements Electroniques et Electriques.


L’action ergonomique a pour objectif le développement conjoint des Hommes et des Organisations par la mise en œuvre de conditions permettant aux travailleurs d’exercer pleinement leurs compétences.

Plaçons la Santé et la Qualité de Vie au Travail au cœur de l’organisation pour libérer le potentiel de vos salariés

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